Marie Lescinska - Le site de Geneviève Chauvel

Geneviève Chauvel
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LE DON D'AIMER
L'inaltérable amour de Marie Leczinska, reine de France,
pour l'inconstant, et cependant fidèle,
Louis XV, le Bien-Aimé.
Bigote, frigide, laide, sans esprit... Ainsi nous la décrivent les manuels d'histoire, ajoutant que son manque de séduction jeta Louis XV dans les bras de nombreuses maîtresses.
La vérité est tout autre, et l'on reste stupéfait lorsqu'on découvre qui fut réellement cette princesse polonaise, fille d'un roi en exil, réfugiée dans un petit village d'Alsace où elle apprend, un matin, qu'elle va épouser le roi le plus puissant d'Europe.

Destin inimaginable pour une princesse sans dot et sans état. Cendrillon devenait la reine de France ! Par quel miracle ? Quelles tractations secrètes ? Ce mariage inattendu tient du conte de fées, et la rencontre des jeunes époux dans la forêt de Moret, non loin de Fontainebleau, est un véritable coup de foudre.

Louis est subjugué par la grâce, l'intelligence, la douceur de Marie. Elle l'aime aussitôt, à la folie : s'ensuivent dix ans de bonheur et de fidélité, et la naissance de dix enfants.

Non sans épreuves : les intrigues de l'entourage, la politique, les guerres, les favorites déclarées... Marie, abandonnée, ne perd pas courage et garde sa dignité, sans jamais faillir à ses devoirs et obligations de reine, sans jamais juger celui qui la délaisse et qu'elle aime en silence comme au premier jour.

Avec l'aide de Dieu et l'atout essentiel que représentent ses nombreux enfants, elle surmonte les souffrances et ne désespère pas du retour de Louis au sein de sa famille. Avec le temps, au terme d'une vie émouvante et tourmentée, elle sera exaucée.

Geneviève Chauvel, auteur du best-seller Saladin et de Reine par amour, a consacré près de trois années à rechercher les archives, documents et correspondances qui lui ont permis de ressusciter cette reine si mal connue à qui nous devons, entre autres, le rattachement de la Lorraine à la France.

Nulle autre, après elle, ne mourra avec sa couronne. Injustement caricaturée par la postérité, elle fut de son vivant, comparée à la reine Blanche, mère de Saint Louis, et acclamée par le peuple, qui l'appelait la "bonne reine".



© 1996 Éditions Pygmalion / Gérard Watelet

70, Avenue de Breteuil 75007 Paris
copyright Geneviève Chauvel 2021
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